(E.:Forêt des Ombres)Un peu de tir à l'arc

*Oui, c'est sur, dans ce cas, pourquoi ne pas les ramenés?
Après tout ils sont tous à moi!
Et si il en a qui te plaisent je te les donnes!*

Lou esseyait de blager un peu pour cacher sa peur.
Dans moins de 3heure elle devra devenir une déesse.
Et elle n'avait aucune échapatoir pour se sortir de se gépier!

*Lénore parlons sérieusement comme allons nous faire pour sortir d'ici?
Je ne connais pas le palais, mais je sais qu'il y a des gardes armés jusqu'au dent à chaque tournant!*

Comment faire?
Lou se sentais comme une souris piéger par un chat.
Une toute petite souri, avec un énorme chat, son père.
La colère l'envahit en pensant à lui, comment un étre aussi ignoble pouvait ètre son père?
Le destin venait de lui faire une bien mauvaise surprise.

Lénore perçut les pensées de sa soeur. Tout ce temps, elle avait grandi sans connaître son père, dans l'attente de le retrouver. Et puis, lorsque ce moment dont elle avait tant rêvé était enfin advenu...
Cruelle désillusion! Désabusée, la jeune nymphe devait se faire une bien piètre idée des pères en général. Et c'est cette conviction qui blessait Lénore.
Mais comment pourrait-il en être autrement? On n'avait qu'un père, seul représentant de cette fonction. Et de l'image qu'il nous transmettait naissait l'image des pères globalement. Or, Lou semblait avoir fait plutôt mauvaise pioche.
Elle aurait voulu lui dire... Lui démontrer que les pères n'étaient pas tous comme ça. Mais avait-elle seulement un exemple vivant pour ce fait, une preuve concrète? Non, rien que des souvenirs blanchis par le temps, rien que des fantômes et des ombres dans sa mémoire.

Flash-back. Un homme soulevant une fillette dans les airs, la faisant sauter.
Leur sourire, sans idée pour ce qui les attendaient. Leur rire, un affront pour le Destin, si cruel...
Flash-back. Un homme au coin du feu, et ses paroles, envoûtantes. Des légendes et des mythes qui renaissaient devant une jeune fille, silencieuse et immobile par crainte de rompre le fil magique qui la reliait au passé.
Son admiration, sentiment si rare. La quiétude environnante, qui ne pouvait durer.
Flash-back. Des cris, des ombres mouvantes se découpant sur le mur. La peur, l'angoisse de ne pas savoir ce qui se passait. Une femme réveillant une adolescente. Les pleurs, l'étreinte déchirante.
Une silhouette, si familière, se tenant debout. Arc au poing, épée au côté. Le village qui devait tenter d'être sauvé. Et ce visage tant aimé qui se tenait dans l'ombre, par peur que l'on remarque ses larmes.

Lénore baissa la tête. Même si les pères pouvaient se montrer formidables, ils amenaient toujours avec eux une part de tragédie.
Elle la releva fièrement, se maudissant pour cet instant de faiblesse. Elle n'avait pas eu le droit au réconfort, mais celà ne devait pas en priver sa soeur. Et en cet instant, c'était elle qui en avait besoin. Pour celà, il fallait être forte, oublier les larmes et le chagrin.
Elle se rapprocha de Lou, tentant de masquer son sourire triste derrière une boutade.

*Ben dis-donc, ne me fais pas croire que tu arriveras à porter tout ça, toi! Et puis, tu te rends compte de tout ce que ça représente...!*

*Oui, mais tu m'aiderat à porter!
Enfin pour le moment il faut plutot trouvé un plan pour nous échapez!*

Lou était inquiete, ellles n'ariveraient peut etre pas à s'enfuir, il se peut même qu'elle reste ici à tout jamais!
Non!
Il ne fallaitpas, si jamais elles restaient elles seraient perdus à jamais dans l'univers de chao.
Et son père, un père cruelle et malefique.
On lui avait toujours dit que les pères devaient protégez leurs enfants, les aimés prendre soin de...
Et non pas les entrainez dans des histoires malsaines qui pourraient brisser à jamais leur progeniture.
Toutes ces années de mensonges et de faut espoires, on lui avait mentis toutes sa vie, et sa elle ne le pardonerait jamais à sa mère...

[Lénorrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrre!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!]

[désolé, mais j'aais complètement oublié ce sujet! En plus, j'ai vraiment pas beaucoup de temps en ce moment, et pour couronner le tout, Internet passe son temps à bugger chez moi!!!
Mais bon, on va vite y remédier! ]

Elle sentait le chagrin de sa soeur. Il était palpable, dans son esprit tout comme dans la réalité.
Mais elle ne possédait de mots assez puissants pour l'éteindre ou le diminuer, pas de baumes assez efficaces pour en réduire la douleur.
Seul l'oubli pouvait la délivrer dans la situation présente. Oublier ce qu'elle venait d'apprendre, ce qui venait de se passer. Juste se se concentrer sur la situation présente; de toutes ses forces, de toute son âme. Ainsi, la tourmente l'occupant paisserait au second plan. Du moins, provisoirement.
Oui, c'était peut-être la seule solution valable. Son dernier recours...

"Bon, on en était où dans nos plans d'évasion?"

Elle avait lancé la phrase au hazard, le plus vite possible, comme pour sauver chaque seconde possible à la tristesse de sa soeur. Elle n'avait pas vraiment réfléchi à ce qu'elle allait dire; elle l'avait juste dit.
Avant de se rappeller leur état présent.
Ce fut comme si une flèche l'atteignait au coeur.
Elles n'en étaient nul part avec leur plan d'évasion.
Elles n'en avaient pas.
Et le temps continait de couler, inlassable. Même les dieux se seraient épuisés à vouloir l'arrêter...

"Nul part pour l'instant, le mieux serait de léviter par la fenetre, mais il y a un sort qui nous empeche de passé, se qu'il faudrait ces se faufiler entre les gardes et..."

A cette instant Set entra.

"Alors comment va ma futur épouse?"

Lou lui tourna le dos pour ne pas à avoir à lui regarder en façe.

"Trés bien, et que fait tu ici d'abord?"

"Je suis venue voir ou en était les préparatifs pour la céremonie et puis comme je suis passé devant ta chambre j'ai pensé que je pourai rester un peu."

Ces paroles aurait pu étre gentil mais le ton du jeune homme était imprégné de perfiditer.

*Lénore je viens d'avoir une idée!
Mais pour sa il faut assomer le crapaud, je l'occupe pendant que tu te charge de lui ok?

*Ohoh! Je vais enfin pouvoir me défouler! ^^*

Décidement, Set avait vraiment l'air épris de Lou. Il n'avait qu'à voir son air béat, ses excuses (celles d'un amoureux transi), et son sourire lorsque son regard se portait sur la jeune nymphe...
Mais pour être amoureux, il fallait déjà avoir un coeur...

Lénore se coula dans l'ombre d'une armoire. Il avait suffi d'un pas en arrière pour la cacher aux yeux du visiteur indésiré. Il ne restait plus qu'à se glisser discrètement derrière lui, et l'assommer; comme une couleuvre ondule dans le sable avant de mordre et de répandre la mort par son venin...
Lou avait entamé la conversation. Une lueur d'espoir s'était allumé dans l'oeil de Set. Ainsi, la jeune fille ne lui résistait plus, et elle lui faisait même des avances...! Il peinait à croire en sa bonne étoile, et en demeurait stupéfait, se contentant de fixer Lou, comme déconnecté du monde extérieur.
La tâche à accomplir n'en serait que plus facile...!

La jeune fille promena son regard autour de la pièce. Il fallait trouver un objet capable d'assomer le robuste jeune homme. Et le contenu d'une chambre de château enchanté ne s'y prêtait guère...!
Du reste, on semblait avoir banni tout objet coupant, trop lourd ou dangereux. On avait sans doute craint qu'elles ne veuillent mettre fin à leurs jours par désespoir, ou à ceux des autres...
Elle saisit un énorme flacon de parfum, qui trônait bien en évidence sur une coiffeuse, non loin. Tant pis, ça ferait l'affaire...
Puis, se mouvant d'ombres en ombres, elle finit par se positionner derrière l'ennemi à abattre, éleva son arme et...

[Désolée les filles, je vous laisse, je laisse tomber ce sujet, je ne suis plus...]

[pas grave! En fait, ce qui se passe, c'est qu'on est chez les dieux et le père de Lou, un dieu lui aussi, veut nous faire ses messagères à l'issu d'une cérémonie. Il veut aussi nous marier toutes les deux à Set. Et nous, ben... on est pas trop d'accord! ]

(Bref une histoire de fous comme d'habitude!)

Lou vit sa soeur brandire le parfum au dessus de la tête béate de Set.
Une lueur lui passa dans les yeux, le jeune dieu intrigué se retourna, mais trop tard Lénore l'avait deja assomé.

"Bravo, maintenant appelons les gardes, ils seront completement débousolé et on pouras en profité pour s'enfuir!"

Lou sortit de sa chambre et ameta les gardes qui s'occuperent aussitot du jeune homme laissant les deux filles sans surveillance.

[oui, c'est pas mal résumé!]

Sans un regard pour Set qui gisait à ses pieds, inconscient, Lénore rejoignit sa soeur près de la porte. Elle avait agi comme il le fallait, pourtant quelque chose la taraudait.
Un regard...
Celui du jeune homme lorsqu'il l'avait aperçue, juste avant qu'elle ne lui assène le coup. Peureux et aussi... suppliant? Voulait-il la supplier de ne pas s'échapper, ou de ne pas lui faire mal?
Peut-être avait-il toujours été seul. Alors forcément, deux femmes d'un coup...! Et ce qu'il avait vu en se retournant, en plus d'elle-même brandissant un flacon de parfum au-dessus de sa tête, c'était sans doute cette promesse de s'enfuir. Cette promesse de perdre ses deux compagnes d'un coup...
Il était égoïste. Il les auraient vraiment aimées, il les auraient laissées partir. Mieux, il les auraient aidées à partir. Mais lorsque l'on a été seul toute sa vie... Va-t-on sacrifier ses rêves?
Ce regard... Cette supplique, muette... Le temps d'une demi-seconde, à peine, et pourtant... Il était là, imprimé au fer rouge dans sa mémoire. Chargé d'accusation.

"On y va?"

Elle tenta de dissiper son mal-être dans cette simple phrase. Se rapeller de ce qui les attendait si elles échouaient. Et du bonheur de Set en les revoyant...
Sottises que tout cela! Elle était trop émotive, trop sensible. Elle avait lu dans les yeux du jeune homme un sentiment qu'elle avait interprêté trop librement. Voilà tout.
Alors pourquoi sa main tremblait-elle autant? A cause d'un simple regard?
Elle avait d'autres chats à fouetter. D'abord, s'enfuir; puis, elle aurait tout le loisir de repenser à ce qui venait de se passer. Mais il sera trop tard...

Deux gardes s'élancèrent dans la pièce. C'était l'occasion rêvée, un occasion qui ne se représenterait plus. A prendre ou à laisser...
Et Lénore la saisit. Elle s'élança dans le couloir, tentant de se remémorer par quel chemin elles étaient arrivées.
C'était la faille dans le filet. Le maillon manquant à la belle chaîne d'idées.
Elle ne se souvenait plus.

Courant au hasard dans les couloirs les deux soeurs c'étaient perdus dans l'immense palais.
Regardant à droit e et à gauche Lou crut reconnaitre qu'elque chose.

"Lénore regarde j'entends le bruit de la cascade de l'entré nous ne sommes plus très loin!"

Continuant à courir soudant une alarme à vous rendre sourd ressona.

*Ils se sont aperçus de notre disparissont, depechons nous!*

Arrivant enfin à la cascade les deux filles se crurent libre, mais soudain qu'elqun leur barras le passage.

Elles courraient. A en perdre haleine.
Elles courraient. Seules dans un château ennemi.
Elles courraient. Pour survivre.
Et on leur barra le chemin.
Lénore stoppa net en voyant les deux gardes qui s'interposaient devant elles et devant la porte. Devant la liberté...
La sirène continuait à hurler, impitoyable. Le palais se mettait en émois, et bientôt elles seraient découvertes. Mieux valait alors ne pas penser à ce qui les attendrait suite à leur fugue...
Et ces deux gros balours qui les menaçaient de leur lance! Ils se croyaient forts: ils avaient une arme et non elles.
Mais elles, elles avaient la magie de leur côté...

"Ecartez-vous."

Elle reconnut pas sa propre voix, devenue autoritaire, tranchante. Comme si elle avait toujours eu l'habitude de commander. Mais les situations les plus extrêmes vous surprennent toujours...
Ils ne bougèrent pas. Pire, ils se regardèrent, et commencèrent à sourire. A se moquer d'elle.
Ses mains s'illuminèrent d'un halo rouge. Elle était en colère. Elle était apeurée. Et elle voulait partir, quitter ce mauvais rêve.
Ils ne bougeaient pas, tant pis pour eux! Elle les auraient prévenus!

"Désolé..."

Elle ne put de murmurer ce mot, tout bas. Désolé...
Elle se retrouvait bien dans cette phrase! A s'excuser d'une chose naturelle...
Elle leva les mains.
Un éclair de panique traversa les yeux des gardes. Ils venaient de passer de prédateurs à proie.
La magie fusa. Un rayon rouge atteint les deux hommes, et ils s'écroulèrent sur le sol, inconscients.

"T'inquiète, je les ai juste assommés...!"

*Ok, bon vite depechons nous avant que d'autre gardes ne rapliquent!*

Les deux jeunes filles coururent jusqu'a la grande porte de l'olympe.
Voila la liberté était à peine quelque mettre devant, enfin Lou se sentit heureuse, elle allait pouvoir retourné à Lumeînyx, et reprendre son destin entre ces mains.
Soudain une voix haineuse et puissant retentis derrier les jeunes filles.

"Vous ne m'echaperaient pas!"

Lou se retournat et vit son père courire derriere elle.
La peur la tenaillat, mais enfin la porte le vide.
Sans hesiter la jeune fille sauta, entendant un hurlement de rage derriere elle.
Continuant à se laisser tomber pour aller plus vite, enfin la foret se raprochait, les arbres de plus en plus près, au dernier moment elle activa son pouvoir de levitation et se posa au sol, puis s'évanoui à cause de sa chute et de toute les émotions qu'elle venait de vivre.
Tous se qu'elle voualit c'était un peu de repos, et que tous se qu'elle venait de vivre ne soit qu'un horrible cauchemard.

[dis-moi si ma "fin" ne te convient pas, mais ça collait bien avec ta dernière phrase...
Sinon, pas de problème : j'édite! ^^]

"Louuuuuuuuuuuu..."

Elle s'adossa à un arbre, le temps de reprendre son souffle.
La forêt était grande, surtout lorsqu'on commençait à emprunter des détours. C'était un enchevêtrement d'arbres, des feuillages tous plus épais les uns que les autres et des ronces parfois sournoisement placées sur son chemin. Seules quelques taches de soleil se découpaient sur le sentier, démontrant qu'il ne faisait pas encore nuit, et qu'il lui restait un peu de temps.
A part ces taches lumineuses sur la terre battue, l'obscurité régnait en maître. Les arbres si hauts semblaient s'être fixé pour but de l'aider dans sa tâche, arrêtant les rayons de l'astre solaire avant qu'ils ne pénètrent dans ce sanctuaire voué à la pénombre.
Voué à la peur.
Comme celle qui commençait à lui saisir le ventre.

"Louuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu..."

Elle repoussa son cri. Plus longuement encore. Plus désespérée. Comme une bête blessée et acculée, qui lance un dernier appel à l'aide.
Mais aucune réponse ne lui parvint. Rien que le silence, pesant, et la brise qui faisait frissonner le feuillage des arbres, là-haut. Musique lointaine, innacessible. Elle semblait la prévenir d'un danger qu'elle ne voyait pas venir.
Ssssssssssssshhhhhhhhhhh.
Elle agitait les feuilles, doucement. Mélopée rassurante, mais qui l'emplissait d'angoisse. On aurait dit la musique d'ailleurs, d'un autre monde. Une musique des dieux...
Ssssssssssssshhhhhhhhhhh.
Elle continuait, sans se soucier d'elle, misérable et si petite, ni de sa détresse; sans se soucier des trivialités des hommes; sans se soucier du temps qui passait, mais ne pouvait l'attendre; ni même de la pluie et des tempêtes, déracinant les arbres dans lesquelles
elle soufflait...

"Loooooooooooooooooooooooooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu"

Le cri retentit, faisant s'envoler quelques oiseaux. Plus désespéré encore. Et coupé net. Par des sanglots qui agitaient la poitrine d'une jeune fille.

"Lou..."

Murmure, comme la brise. Triste, mélancolique. Adagio lent, traînant. Soupir qui s'étirait en longeur. Et finissait
en un murmure.

"Lou... Où es-tu?"

Perdue. Elle ou sa soeur? Elle ne savait plus.
Quatre heures qu'elle parcourait la forêt en tous sens, la remuait en vain et sans trouver ce qu'elle cherchait. Objet perdu, qui l'avait perdue.

"Lou... Pourquoi te caches-tu? Ce n'est pas bien, tu sais. Tu me fais peur."

Elle devenait folle. Ses pas devenaient fous. Elle errait. Sans espoir. C'était peut-être ça le plus dur. De ne plus y croire...

"Où es-tu parti? Pourquoi ne m'as-tu pas avertie?"

Alors, elle s'arrêta là. S'agenouilla. Et se laissa glisser sur la mousse humide.
Fatiguée. Sans espoir.
Et elle s'endormit...

[Je sais pas si tu as compris où je voulais en venir... Besoin d'aide pour t'y retrouver? Je sais que ça peut paraître un peu embrouillant... Mais c'est le but! ]

[J'ai compris, ont a pas atterient au même endroit.]

Lou se reveilla.
Combien de temps était elle resté evanouie.
1 heure, 1 journée?
La tête lui tournait, elle ne se souvenait plus de rien.
Puis les souvenirs se mirent à défiler, vite trop vite.
Se prenant la tête entre les mains la jeune fille s'assit contre un arbre.
Non elle ne pouvait pas croire se qu'il venait de lui arriver, elle ne voulait pas.
Puis un sentiment de vide l'envahie.
Lénore, ou était passé sa soeur?
Cherchant le regard vague elle se sentait emboubé, dans le goudron du mensonge.
On lui avait mentis, on l'avaient fait soufrire, ont l'avaient rejetter.
Trop ces trop!!!!!!!!!!
Elle n'en pouvait plus!
Soudain elle se rapelle de tout les bons moments qu'elle avait passer dans sa vie.
Lumeïnyx, son clan, tant de joie et d'espoir!
Ces forces lui revinrent, ces pleines de courage que Lou se mit à la recherche de Lénore.

[En fait, c'était pas vraiment ça.
Tu as écrit:

Citation :

Tout se qu'elle voulait [...] est que ce qu'elle venait de vivre ne soit qu'un horrible cauchemard.

Donc j'ai exaucé ton voeu! Dans mon interprétation, tu as fait un cauchemar et tu as mystérieusement disparue. Lénore te cherche.
Sauf que y'a un truc qui colle pas et auquel je n'avais pas pensé: c'est qu'elle est inquiète vu qu'elle te cherche depuis un bout de temps, donc par conséquent tu as disparue durant ce laps de temps (sinon elle t'aurait retrouvée). Donc ça ne peut pas être un cauchemar (sinon, tu serais restée sur Terre). Tu as suivie...? ^^
En fait, il n'y a qu'à dire que tu t'étais perdue et que tu as fait un cauchemar en t'endormant de fatigue.
Ou plus simple, on prend ta version (on n'a pas atterri au même endroit). Mais bon, c'est moins poétique. (roooh, elle et sa poésie! XDD)
Choisis ce que tu préfères et je répond en conséquence. Ou alors, si tu as une autre théorie pour justifier l'absence de Lou...]

[On prend ta version, je viens d'avoir une exellente idée... ]

[tant mieux, elle me plaisait bien! ]

Elle cherchait sa soeur. Parcourait la forêt en tous sens. Mais rien. Lou ne se trouvait nul part.
Elle avait peur. Ses pieds se prenaient dans des racines traîtres, la faisaient trébucher. Elle butait à chaque pas, et chacun lui ôtait encore un peu des maigres forces qu'il lui restait.
Les branches s'agitaient devant elle, comme animées d'une volonté propre. Il lui semblait que chacune la nargait, lui projetait ses feuilles à la figure.
Des oiseaux s'envolèrent. Ils ululèrent. Son sinistre. Qui la fit frémir. Qui se rapprochait...
Les oiseaux lui fonçaient droit dessus! Leur taille semblait grandir à chaque instant, et ils ouvraient leur bec, prêts à l'engloutir.
Elle se retourna et prit les jambes à son cou. Courrut aussi vite qu'elle le pouvait. Courrut pour sa vie.
Les racines se gondolaient; sortaient de terre afin de l'empêcher de fuir. Les branches l'aveuglaient, la fouettaient. Les arbres formaient une prison végétale dont elle ne pouvait s'échapper.
Elle pivota. Les oiseaux filaient sur elle, encore plus monstrueux.
Une lueur de cruauté passa dans leurs pupilles. Une lueur de faim.
Ils se réjouissaient du festin qu'ils allaient tenir. Festin où elle allait prendre part...
... mais sur le buffet!
Leur bec s'ouvrit démesurément. Des dents en ornaient l'intérieur, aussi grandes et tranchantes que des poignards.
Super, elle allait être déchiqueter avant de macérer dans leur estomac.
Ils le refermèrent lentement, et...

***

Elle frissonna. Se retourna. Emit un grognement. Un bruit apeuré.
Et se réveilla en sursaut.
Ce n'était donc qu'un cauchemar... Tout avait paru si réel, si vrai... Elle pouvait encore sentir le piaillement des oiseaux faire frémir ses os, leur haleine fétide de viande pourrie sur son visage...
Elle ferma les yeux. Voulait oublier tout cela. Juste ne plus y penser...
Puis, calmée, elle les rouvrit avant de regarder autour d'elle. Elle s'était endormie, épuisée, et avait dû dormir un bon bout de temps. La nuit était tombée, apportant avec elle une fraîcheur qui fit frissonner la jeune fille. Trempée de sueur à la suite de son rêve, elle ressentit encore plus vivement ce changement de température.
Mais il fallait oublier tout cela...
Juste se concentrer sur une seule chose: retrouver sa soeur. A tout prix.
Elle se leva. Chassa le découragement qui pointait en découvrant qu'elle n'avait aucune idée de l'endroit où elle se situait.
Et se remit en marche.
Se fiant à son instinct qui finirait par la ramener à sa soeur...

Lou sentit la présence de sa soeur.
Elle était toujours vivante!
Regardant vers le ciel la jeune nymphe esperait que son père ne la retrouverait pas.
Non il faillait l'oublier, un souvenir, un cauchemard!
Marchant lentement dans la foret danse, les arbres au longue raçine la fesait tombé frecament.
Elle c'était ouvert un peu partout, elle était fatigué, elle voulait jeuste dormir, encore et encore.
Mais la presence de sa soeur la forçait à marcher, avançer toujours avançer, sans jamais s'arreter.
Soudain une silhouette entre les arbres, une présence familiere, chauleureuse.
Marchant dans cette direction Lou aperçut sa soeur, l'air affolé.
Quand celle ci l'apercus elle courut vers elle, au moment ou elle arrivait à sa hauteur la jeune fille s'évanouit.
Avant de tombé dans un profond someil elle murmura.

"Tous ceci n'était qu'un rêve..."