Oldörin était désolé. Non seulement il n'avait aps pu empêcher les filles de se faire emmener au bureau de la directrice, mais en plus, sans s'en rendre compte, il venait de dénoncer les élèves de la maison de la Nuit... Quelle misère...
Il s'alongea sur son lit, les yeux dirigés vers le plafond. Il y avait des jours comme ça où tout ne se passait pas toujours comme on le voulait. Il se mit à déprimer... 350 ans... voilà l'âge qu'il avait en réalité. Mais pour un elfe, qu'est-ce que ça représentait. Pour la prmière fois il fut confronté à l'idée de son immortalitée. 350 ans déjà et tout celà n'avait servi à rien. Il n'avait finalement rien appris.
C'était un moment qu'on pouvait qualifier de déprime. Celà arrive à tout le monde un jour ou l'autre. Pourtant, tant qu'on est heureux on se croit hors de portée de ce petit désagrément. C'est alors qu'il vous saisit, pour une raison ou pour une autre qui peut être des plus insignifiante.
Le jeune elfe repensa alors à des moments douloureux de sa vie. Il se rappella de Morïala. Il n'avait pas pensé à elle depuis qu'il était entré dans cette école. Maintenant son souvenir le frappait au plus profond de lui. Il l'avait oubliée. Sans qu'il s'en rende compte le sommeil l'emporta, dans un monde peuplé de peurs et de misère. Tout les malheurs qui s'abbattaient sur le monde le touchaient comme une pluie acide, il en avait plus conscience qu'à tout autre moment.
Il avait oublié les gens qu'il aimait, qui vivaient dans un petit village dans les bois et qui pensaient certainement tout les jours à lui en se demandant s'il allait bien. Alors que lui, il n'avait pas pensé une seule fois à eux. C'était indigne d'un elfe.
Il rêva longtemps.