Prénom : Sabraë [déteste le surnom de Saby, Sab...et tout autres d'ailleurs...]
Race : Elfe
Age : 17 ans
Caractère :
Sabraë est une personne assez susceptible. En effet, elle deteste les péjorations, pas très belle et toutes autres remarques "pas méchantes" et vous vous retrouverez sans langue et pire encore, ainsi est la susceptibilité de Sabraë.
Pour ce qui est du reste, c'est une personne assez intelligente : Sabraë sait élaborer des plans et autres machinations. Mise à part sa susceptibilité, elle prend tout au sérieux, ne pardonne que très rarement et est sociable qu'avec les gens dont elle estime le mérite et donc pas trop de monde...
D'un caractère froid, impitoyable et souvent avec de l'humour noir, Sabraë a tout, ou presque d'un elfe noir, même si son esprit refuse à s'y résoudre. Pourquoi ? Aucune idée.
Sabraë est aussi d'une fougue surprenante : lorsqu'il s'agit d'avoir un démêlé avec quelqu'un, c'est toujours elle la première à s'engager non sans violence.
On peut aussi noter qu'elle est très difficile à calmer lors de ses surmenages et s'en prend souvent à tout ce qui bouge (et même à ce qui ne bouge pas), enfin, lorsqu'elle veut rire, c'est toujours sous cape, car Sabraë n'est pas du genre à montrer ses sentiments et son caractère (ainsi que son visage) demeurent le plus gros du temps impassibles, mais il n'empêche qu'elle peut parfois (hein, c'est pas tout le temps) rire aux éclats et être sociable, mais encore là, ce n'est qu'en de rares occasions bien qu'elle ne soit pas épargnée par le sentiment d'amour, d'amitié etc. Mais malgré tout ça, elle est tourmentée et triste intérieurement, mais elle ne le montre pas.
Ainsi est le caractère de Sabraë.
Physique :
Sabraë est assez grande de taille, svelte et sportive comme toutes ses congénères.
Elle a de longs cheveux couleur de jais. Une frange régulière lui tombe sur le front. Son visage semble être l'oeuvre d'un artiste travaillant le marbre, mais il n'est pas exceptionnel cet artise. De grands yeux en amendes et dorés (autre particularité se rapportant à ses ancêtres, d'après ce qu'elle sait) ainsi qu'un petit nez au-dessus de fines lèvres vermeilles.
Sabraë représente sûrement une "beauté cruelle" mais là encore, c'est pas fait expré ![enfin si quand même...], une odeur de pins plane autour d'elle, et malgré tous ses efforts(bain, odeur de morts et autres...) elle ne réussit pas à s'en débarrasser.
Elle revêt souvent une cape bleue nuit sur une combinaison noire ainsi que ses bottines...noires.
Enfin, vous devez sûrement vous dire que Sabraë et quelqu'un d'assez joli, hé bien c'est vrai si ça vous[me] fait plaisir !
¤Modifications physiques/de caractère suite à l'Impact :
Pour les modifications physiques, c'est très simple et je vais procéder par un court inventaire [des objets perdus ou modifiés et dieu merci, aucune dent ne sera à signaler des changements qui suivirent l'Impact:
- une horrible plaie a trouvé un logement gratuit dans la jambe droite de Sabraë, elle ne peut donc plus sauter, virevoleter et tout le tintouin comme avant, mais elle y arrive quand même, avec un peu d'effort et mental et physique ; parce que, hein, ça fait quand même mal...
Pour le caractère, pas grand-chose, mise à part le fait qu'elle est deux fois plus sur ses gardes, au cas où il y aurait un second Impact... Ah, c'est vrai, elle est beaucoup plus décontractée, elle a frôlé la mort et maintenant, elle veut profiter de ce qui lui reste, c'est-à-dire, pas grand-chose et une mémoire assez instable, même si elle n'a pas à ce souvenir de grand-chose.
- Guilde : Sans-Guilde
- Métier : /
- Clan : Louve Solitaire
Histoire :
Sabraë naquit dans une famille qu'elle ne connût pas, ou du moins que très peu. A l'âge de deux ans [une bonne mémoire qui plus est], ses parents biologiques périrent dans d'étranges circonstances et elle n'avait jamais ouï parler de frère ou de soeur, c'est à peine si elle sait ce que signifie réellement le mot "famille".
Dès lors, elle fût dans plusieurs familles et à chaque fois, les membres connurent le trépas. Sabraë commença à croire qu'autour d'elle planait la malchance ainsi que le malheur et cette idée ne lui déplaisait que très peu, comme si sa bonne étoile n'était autre qu'une "bonne étoile maléfique". Mais avec le temps, elle apprit à la detester.
Son périple continua ainsi, piochant dans son héritage pour subsister, Sabraë errait çà et là sans but précis jusqu'à un fameux jour...
Sabraë savait qu'étant un elfe, elle devait avoir des pouvoirs qui se manifesteraient un jour ou l'autre et chaque journée/soirée, en elle un fol espoir naissait car, avec des pouvoirs magiques, elle seule savait ce qu'elle pouvait faire.
Son existence d'enfant nomade et seule [elle n'avait pas encore son loup] l'ennuyait, dans ce monde et à cette époque il était rare de trouver de braves personnes assez sottes pour venir aborder une pauvre petite enfant et de ce fait, ce jeter sous une lame.
Plus les jours passaient, plus elle grandissait et sa maturité aussi. Elle se mettait à grossir chacun de ses problèmes, se créant sa propre philosophie.
Elle n'avait personne, elle était seule, sans aucune famille sans aucun but, mais quel était son rôle sur cette planète ?
Elle ne le savait point, dans ce monde où tout ne reflétait qu'une vérité claire comme de l'eau de roche: les gens sont hypocrites, ils cachent tous bien leurs jeux.
Elle aurait tant aimé trouver un sens à sa vie mais bon, combien de fois elle fût déçue? Combien de fois elle s'est tût devant ce monde macabre ? Puis il faut l'avouer, il lui plaisait tout de même ce "petit monde".
Les gens lui ont "marché dessus" sans savoir qui elle était, et d'ailleurs ils s'en fichaient, c'était une grosse erreur ; ces gens là faisait preuve de lâcheté parce que Sabraë ne contait plus les fois où ils l'ont poursuivie dans le but de l'acheter et de la vendre. Mais mieux valait ne pas se frotter à une enfant ayant connût tous ce qu'il y avait de pire: famille massacrée, biens dérobés, des proches oubliés et inexistants, moqueries, des gens l'ont chassée à la fourche et j'en passe ; bref, elle savait tellement de choses qu'elle en devenait effrayante et très débrouillarde. D'ailleurs, elle se demande parfois ce qu'elle serait sans Yoru, son bien le plus précieux: un Loup doué d'intelligence.
Enfin, un jour où le crépuscule naissait, elle déboucha près d'un gigantesque château.
Elle le contourna et remarqua qu'autour, la flore ainsi que la faune différait à chaque instant, si bien qu'elle passait d'une plaine à une falaise.
Sabraë y marcha à l'aveuglette et arriva près d'une falaise. D'accord, elle pouvait tourner mais elle n'en avait pas envie. Une voix dans sa tête lui soufflait constament :
* Vas-y, si tu en a marre, c'est court et c'est presque sans douleur ! Et puis, presonne ne te regrettera, ah ça non, personne ! Tu n'as pas d'amis ici, pas de famille, rien ! Tu n'es rien ! Rien qu'un dechet qui pourri tout ce qu'il touche ! Bah vas-y, saute, et laisse les gens normaux tranquilles, saute espèce de Sans-Nom, ça fait pas de mal et personne ne pleurera ta disparition, tu n'existe pas ! SAUTE, saute, saute, bon sang !!*
"CA SUFFIT !"
Elle inspira longuement.
Une larme perla, une seule, une seule depuis tant d'années.
Reflètant une souffrance sans nom, une souffrance ou une punition.
Ca fait mal, mal de se sentir rejetée, mais c'était depuis toujours, alors, on y peut rien et c'est incurable non ? Elle ne trouvera ni amour ni amitié pour la sauvée, alors c'est seulement domage.
C'est vrai, elle n'était rien. Alors, pourquoi rester ? Et puis c'est vrai, c'est facile de sauter, ça demande juste du courage.
Alors, après s'être concertée, seule, seule, aussi seule qu'un rien, elle mit un pied devant l'autre, un pied dans le vide, un second, les bras déployés, le corps au-dessus d'un abîme.
C'est beau la terre, c'est beau la vie, mais pas quand on est seul.
C'est beau de mourir ?
Non, c'est seulement necessaire.
Sereine, plutôt appaisée même ; elle ne poussât aucun cri, elle espérait mourir vite, mais au fond d'elle et au loin, une envie irrésisitible de survire la pris dans ses bras.
Des bras bleus.
Possible ?
Oui, ici, tout est possible et apparement, quelqu'un tenait à ça vie dans ce monde car, blottie dans des bras bleus, elle se sentait bien. Elle comprit que c'était de la magie et qu'elle l'utilisait sans s'en rendre compte. Elle voulait vivre enfin de compte, et c'était tout aussi bien.
Elle descendit en douceur et la chaleur de l'étreinte bleutée la quitta doucement mais un doux souvenir persista, celui de la vie, et de la magie aussi.
C'est ainsi que sa magie naquit à son tour en même temps qu'un but plus ou moins précis.
Sabraë connaissait l'existence d'une école de Magie du nom de Lumeïnyx et le hasard voulut qu'elle fût à ce moment même devant le bâtiment en question, car oui, s'était bel et bien le château de Lumeïnyx.
C'est ainsi qu'après tout ce long parcours, elle entra dans le domaine si mystique et mystérieux(et peut-être même mythique hein!) de cet endroit afin de mieux apprendre les rudiments de la magie noire voir blanche selon qu'on décide de sa répartition, car comme tout le monde le sait chaque élève de cette école de Magie était réparti et elle le fût, dans la Maison de la Nuit.
La vie dans Lumeïnyx n'était absolument pas comme elle l'espérait, mais plutôt comme elle le redoutait : la solitude n'a aucun remède et même si certains lui adressaient la parole, c'était plus par compassion que part réelle nécessité. Les cours lui apprirent certes à bien contrôler sa magie, mais à force d'en trop vouloir, on n'a pas grand-chose. Sa magie était certes contrôlable, mais pas infiniment plus puissante qu'autrefois.
Yoru grandissait bien là-bas, passant d'un louveteau chétif à un robuste loup pour qui La Meute était la plus importante et traitait Sabraë comme un chef de meute et l'appelait souvent "Esprit-Embrumé". Apparemment, c'était sons seul ami, sa seule famille et ça ne la dérangeait pas, puisque après, qu'est donc une amitié entre semblables ? A quoi cela sert-il donc ? A rien pour cette enfant, oui a rien, sauf que la solitude se fait moins oppressante...
Avec le temps, elle apprit à s'attacher à l'environnement de Lumeïnyx, à apprécier de loin certaines personnes, à défier d'autres ouvertement et elle apprit aussi à aimer l'environnement naturel de Lumeïnyx, si luxuriant et aussi, parfois si reposant...
Mais un beau jour, au pied d'un arbre ; dans la Forêt des Ombres il me semble ; çà la frappa comme la foudre, mais ça faisait plus mal, le néant était présent partout, le temps et l'espace n'étaient plus, elle n'était peut-être plus. " Pourquoi s'en prendre toujours à moi ? ", fut la seule chose à laquelle Sabraë pensa.
Une odeur salée, une brise fraiche faisait virevoleter ses cheveux épars, ah, que c'est beau d'entendre un oiseau chanter, mais ce n'était peut-être qu'une vision onirique. La mort offre-t-elle ce genre de spectacle ? Mais elle savait que ce n'était pas le cas, elle était en vie, et pour la deuxième fois.
Pourquoi ?
Un oeil s'ouvrit.
Puis un second s'ouvre. Vision épurée.
Pourquoi ?
Sabraë se relève, voit la mer, une mer inconnue, une terre inconnue, Lumeïnyx ?
Elle comprit que ce n'était pas le cas, Lumeïnyx perdu, Sabraë perdue au pied d'une falaise, près de La Mer. Une mer scintillante.
Revoilà que sa vie de nomade reprenait, quelle deception ! Encore aucun but ? Horrible ! Yoru et elle chassait, mais Sabraë était blessée et il la nourrissait de ses pièces de viandes. Faire quelque chose de leurs vies, mais quoi ? Chasser,manger, dormir, chasser, manger, dormir... puis périr. Non !
"Je ne serai pas vaincue."
La vie continua ainsi durant trois mois, une vie de Loups, de loups solitaires, au fond, c'était ce dont elle s'approchait le plus et puis Yoru était toujours là lui, il ne l'abandonnera pas et c'était réciproque. S'est un vrai, oui, un vrai frère lui, au moins !
Un jour, elle décida de trouver un endroit où du monde vivait, un endroit où elle pourrait peut-être se renseigner sur ce qu'il ce passe.
Alors un jour, elle arriva dans un bourg, mais les gens étaient méprisables et détestables. Seulement, elle réussit à glaner des informations et aussi à chaparder quelque pains d'épices pour elle et Yoru(ils en raffolaient), mais ce qu'elle apprit la déçut profondemment : Lumeïnyx n'était plus que ruines et le monde aussi d'ailleurs...
Sa "petite" biographie se termina ainsi, alors que Lumeïnyx venait de lui ouvrir ses portes, elles se fermèrent si brusquements, la laissant elle, yoru et La Solitude devant, et le monde était pire que d'habitude...
¤ Magie :
~Avant l'Impact :
- Plutôt Noire
- Elément de base ? Eau
- Puissance ? Normale
- Talent(s) magique(s) ? Aucun, en tout cas aucun de visibles.
~Après l'Impact :
- Plutôt Noire
- Elément(s) de base ? Vent et Eau
- Puissance ? Toujours la même...
- Talent(s) magique(s) ? Bah toujours aucuns...
¤ Compétences en combat :
Elle sait toujours se battre avec les pieds, mais se perfectionne avec les mains. Sabraë aime se battre en combat rapproché, mais aussi à distance et l'arc devient peu à peu un ami.
¤ Points forts : avec sa jambe blessée, elle apprit à utiliser d'une manière plus subtile encore, les armes à lames.
¤ Points faibles : Une jambe presque inutilisable.
Particularité :
Un être étrange l'accompagne partout où elle va : un petit loup couleur d'ébène(au début, il était blanc comme neige, mais un évènement le vît se faire changer de couleur...) du nom de Yoru. Il la nomma chef de meute depuis le jour où elle l'a sauvé de gens pas très normaux et aussi parce qu'elle ne c'est pas montré effrayée ou réticente à son approche plus que provoquante. Ah, et puis, le plus important pour lui, elle l'a nourrit !
Elle a aussi deux dagues incrustées d'un ou deux joyaux et d'un sabre dont elle hérita avant la mort de ses parents, mais qu'elle ne sert pratiquement jamais.
Sujet: Presentation de Sabraë 2 