( A.O. : B. : R. Littérature ) Lis un livre...

El hésita un peu avant de sérer la main de Lénore.

Heu... tu devrais tendre les deux, parce-que sinon on va avoir du mal à te serrer la main
touteles deux en meme temps...

Lénore rougie bizzarement.Et tendit son autre main. Ca faisait un epu bizzard mais
bon... on allé pas y faire attention !! El et Shaune serrèrent une main chacune.

Bon et bien maitenant que tout va bien, quoi de noveau chez vous ??

-Quoi de neuf? Ben pas grand chose... Ou plutôt le contraire! j'ai eu tellement d'aventures depuis que je suis ici! Toi aussi d'ailleurs. Notamment avec ce sorcier et l'emprisonnement dans le livre... Je me demande ce qu'il va devenir...
C'était devenu une obsession chez elle. Toujours ce sorcier!

El la regarda d'un aire moqueur.

Tu ne serait pas amoureuse toi ???

Voyant Lénoe la regarder avec un regard de braise, El retira sa phrase. Faut dire
qu'elle teait à ses poils et qu'ils sentaient encore le roussit !!!

Désolé !!
Mais je me demande pourquoi tu y pense tout le temps... Peut-être qu'il te rapelle
quelqu'un....

-oui, quelqu'un...
Le ton était évasif. Il fait dire que Lénore ne savait plus à qui il ressemblait. Pourtant, l'image était là, nette, gravée au fer rouge dans sa tête. Il lui semblait que le portrait la poursuivait, elle avait beau fermer les yeux, elle pouvait toujours le voir.
-L'ennui, c'est que je ne sais plus qui. J'ai beau essayer de me rappeller toutes les personnes que j'ai connues et qui m'ont marquées... Le vide!

El réfléchie.

Justement, tu devraisfaire le vide en toi !!
C'est souvent quand tu n'y pense pas que tu te souviens d'une chose dont tu ne te
souviens plus.
Essayes le yoga !!! Ca pourrait t'être utile !!

Lénore sourit.
-Oui, je devrais essayer le yoga. Tu me donnes des cours?!

Désolé, je n'en ai jamais fait.
Demande à maître Shield, il doit savoir vu qu'il est prof de
combat. Et que dans cette matière, il faut régulièreent faire des scéance de yoga ou
d'autre truc du même genre pour gader le contrôl de son esprit.
Mais si tu veux pas, je te force pas.

[tu as raconté que ton village avait été détruit, mais faut bien qu'il y est quelqu'un qui l'ai fait. Ca peut pas être lui, vu qu'il n'est vraiment pas doué pour la magie. Par contre, ça peut être son second, ou ... je sais pas ...quelque chose comme ça.]

[ Ca suffit !!! Un Attention ! pour tous les trois ! Mais vous ne VOULEZ pas comprendre ! ]

[Mais, Méri, qu'est-ce qu'on a fait ????]

[ok, ok, désolé. Je ne voudrais pas abuser de ta gentilesse, mais tu ne veux pas enlever nos avertissements? On n'était pas encore au courant. Je sais qu'on n'aurait pas du flooder, mais c'est vrai que yavais pas grand chose à rajouter à nos messages.]

Se souvenir. Un tâche pourtant si simple. Et si ardue à la fois. Se souvenir. Tenter de se rappeller de ce visage, si évocateur pour elle. Se souvenir d'un fait marquant, ce qui expliquerait pourquoi le sorcier l'obsédait tant.

Un fait marquant... Machinalement, Lénore repensa à l'attaque de son village, celui qui avait fait périr toute sa familles, ses amis...

Elle pouvait revoir la scène. Un frisson parcoura son échine, mais elle continua de dérouler cette mémoire.
Les maisons en feu. Les champs et jardins incendiés. Les Elfes massacrés. Sa mère tentant de faire fuir ses frères et soeurs. En vain. Son père se battant courageusement. Et la flèche qui l'avait fait reculé. La fleur rouge qui grandissait sur sa poitrine. Le cri d'horreur de sa mère, qui s'était précipitée, pour recevoir le même sort que son défunt mari. Des agneaux allant à l'abattoir...
Et elle. Perchée sur son arbre. Ne pouvant décoller ses yeux du massacre s'offrant sous ses yeux. Les pleurs, ruisselants, sur son village, les cris de désespoir... Cette volonté de les rejoindre, au royaume des morts. Cette perte de conscience subite.
Le réveil... Un cauchemar réel. Le silence. Et cette odeur de sang, entêtante, lourde, ainsi que celle du feu tout récent, qui couvait encore. L'image des ruines, s'imposant dans son esprit, malgré tous ses efforts pour l'oublier. Qu'elle ferme ses yeux ou qu'elle les ouvre, elles étaient toujours là.
La fuite effrenée pour fuir ce massacre. A travers bois. Les branches qui la griffaient, les ronces qui la mordaient. Elle ne sentait rien.
Et puis, elle était arrivée dans la clairière. Et elle LES avaient vus. Les soldats, festoyant. Ivres de leur vistoire et du butin dérobé. Cette odeur d'alcool. Et le chef qui se levait. Les cris d'acclamations. Les vivas et les hourras des troupes. Et lui qui otait son masque qui cachait jusqu'alors son visage. Ce visage...

Non! Ce n'était pas possible!

Lénore ouvrit les yeux. Elle était toujours dans la salle, mais écroulée par terre, en pleurs. Ils ruisselaient, comme autrefois. Une source intarrissable. Comme pour la laver de cette odeur de massacre qui collait à ses vêtements, à son être tout entier. Et pour laver les membres de sa famille de la poussière funéraire dont ils étaient souillés.
"Je sais qui il est!"

Voyant son amie s'écrouler par terre, El se précipita pour l'aider.
Elle avait l'air si désespérée...comme si une scène atroce revenue d'entre les souvenirs
oubliés refaisait surface. La vague qui l'avait transpercée au prix de mille souffrances
rejaissait tel un immense brasier qui dévore tout sur son passage.
Quand la jeune elfe avait prononçait ces mots, les larmes coulaient encore, froides et
humides...

Calme-toi dabord. Après tu nous expliqueras...

Se calmer. Comment se calmer alors qu'un meurtre a été recommis devant vous en direct? Mais ce qu'avait découvert Lénore été inmportant, et elle brûlait de le faire savoir aux autres élèves qui l'entouraient. Après tout ce temps à chercher, elle avait enfin découvert qui se cachait derrière le masque du vieux sorcier... le meurtrier de ses parents!
"Je sais qui il est! C'est lui qui...Lénore hoquetait, la phrase était hâchée par les larmes qui lui coulaient dans la bouche. Elle s'essouflait à tant pleurer, et reprenait sa respiration, difficilement. Il a ordonné l'attaque du village dans laquelle a péri toute la famille!"

Se confier l'avait libérée. Les crises de larmes s'espaçaient, son souffle devenait de plus en plus régulier. Epuisée, elle sombra dans un sommeil bénéfique.
*Les questions attendront sans doute!*
Puis, ce fut le noir.

El laissa son amie s'endormir.
El adressa peu après la parole au jeune elfe.

Il faudrait l'emener à l'infirmerie. Juste pour vérifier si tout va bien et lui donner queqlue chose pour faire passer tout ça...
Qu'en pense-tu ???

Oldörin aquiéssa.

Bien bien bien...
Maintenant, est-ce que tu peux la porter jusqu'à là-bas ??
C'est pas que je la trouve trop lourde, mais juste que j'ai peur de lui faire mal...

[Hs: Désolée Meri mais je suis obligé Pas de punitiooooonnss!!!!
Euh... El, je suis pas là... J'ai juste fait du Hs...
Désolé]

El fit une drôle de tête.

*Peut-être, mais tu pourrais arriver juste à ce moment pour m'aider. Ce serait simpa !!! mdr*

El avait comuniqué ce message par la pensée de façon à ne pas être enguirlandée par
Dame Méridell si jamais elle arrivait. C'était une bonne technique et au moin ça allait peut-
être lui éviter de porter Lénore toute seule.

Le jeune elfe fut très surpris d'entendre la voix d'El résonner dans sa tête alors qu'il se reposait dans le dortoir des garçons. Elle pouvait communiquer par la pensée? Il espérait seulement qu'elle ne pouvait pas y lire librement...

Le jeune elfe arriva à la bibliothèque et vit Lénore allongée sur le sol, inconsciente. El était bien là et ne parut pas étonnée de le voir venir. Elle n'avait pas l'air de s'inquiéter outre mesure aussi l'elfe conserva son calme naturel. Sur les conseils de la jeune fille il prit Lénore inconsciente dans ses bras et partit en direction de l'infirmerie. La jeune elfe ne pesait pas très lourd (d'ailleurs ici toutes les jeunes filles étaient sveltes) et il marchait d'un pas certain, suivi par El.

[suite à l'infirmerie]

El ne suivie PAS Oldörin.
[je n'apparait pas à l'infirmerie]
Elle était inquiète pour son amie mais la savait entre de bonnes mains.
Et puis, sa présence aurait génait les mauvement de l'infirmière qui était déjà débordait par toutes les urgences qui survenaient.
La jeune elfe se dirigea donc vers un fauteuil et se mit à lire.
Le sortilège qui enfermait les gens dans le bouquin du magiciens avait à présent était rompu. Ce qui permit à El de relire les aventures qu'ils avaient eu, sans danger.