Lumeïnyx
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Lumeïnyx

Mage ou sorcier, côté clair ou côté sombre ? Le destin en décidera...
 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-35%
Le deal à ne pas rater :
Philips Hue Kit de démarrage : 3 Ampoules Hue E27 White + Pont de ...
64.99 € 99.99 €
Voir le deal

 

 Perception, réflexions, réactions ?

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Sabraë
Louve Solitaire
Sabraë


Nombre de messages : 24
Age : 30
Date d'inscription : 30/05/2007

Perception, réflexions, réactions ? Empty
MessageSujet: Perception, réflexions, réactions ?   Perception, réflexions, réactions ? EmptyDim 27 Jan - 17:25

Pas par là !

Yoru, son loup, dont la couleur ce confondait avec les ténèbres noires de la nuit, la prévint juste à temps. Au coin de la rue dans laquelle Sabraë se tenait, une dizaine de villageois, torches et fourches en mains, lançaient des cris et des avertissements à son encontre.
Elle ne put s'empêcher d'esquisser un sourire : ils ne pouvaient pas la rattraper, elle les anticipait bien avant.

Yoru, tu penses vraiment que je ne les ai pas remarqués ? Ils font autant de bruit qu'un troupeau d'éléphants et sentent beaucoup plus fort qu'un je ne sais quoi qui se roule dans la boue ! Non, vraiment, je les vois venir !

Elle rebroussa chemin et s'enfonça dans une nouvelle venelle, espérant toutefois qu'il ne s'agirait pas là d'un cul-de-sac.
Yoru vint se placer près d'elle, tous ses sens en alerte, ce qui agaçait Sabraë, dont l'acuité de ses sens à elle lui permettaient de sentir la tension qui régnait aux alentours. Il lui avait fallu longtemps avant d'obtenir ce résultat là, mais Yoru ne la lâchait pas d'une semelle, il disait que si elle n'apprenait pas à sentir les choses avant qu'elles, elles ne la sente, ce serait dangereux. Il avait raison, sa blessure à la jambe en était la preuve.

Que comptes-tu faire dorénavant ?

Sabraë sentait dans la question de son loup une certaine lassitude. Cela faisait plus de trois mois qu'ils tournaient, mais ils ne savaient pas vraiment que faire.

Marcher.

Eh bien, moi je dis qu'il faudrait se trouvait un but, quelque chose, n'importe quoi qui nous occuperait. J'ai abandonné ma vie de loup en même temps que toi ta vie d'humaine, autant en profiter non ?


Elle ne répondit pas, elle n'en avait pas envie. Sabraë se sentait coupable d'avoir retiré à Yoru sa vie de loup, de meute. Il se serait sûrement mieux sentit entouré des siens, mais il a fallu qu'elle vienne lui retirer cette opportunité. Elle se sentait égoïste et étrangement seule.
Yoru, sentant ce qu'elle pensait, répondit d'un ton étrangement grave :

Tu sais très bien que c'est faux, Sabraë. Moi, j'étais dans une cage et on allait probablement me tuer ou me vendre à une sale personne pour que j'accomplisse quelque besogne ignoble. Penses-tu que j'aurais préféré cela à rester près de toi ? Pas du tout, courir, chasser, dormir, manger et regarder le monde avec toi c'est vraiment bien. Que m'importe la vie en meute, tu es ma seule meute et j'en suis bien heureux, petite-sœur.

Elle ne savait que répondre. Il avait toujours les bons mots pour la remettre à sa place et Yoru était bien la seule personne devant qui elle s'inclinait.
Devant cette remarque, Yoru ne se priva pas de rire, même si on ne le voyait pas, tous ce passait dans son fort intérieur. Sabraë en fut décontenancée et vexée. Ce n'était pas drôle de se sentir toute petite devant lui car il prenait un malin plaisir à la torturer amicalement.

Alors qu'ils s'apprêtaient à entrer dans la grande ruelle du bourg, l'aube était déjà là, teintant le monde de nouvelles couleurs argentées. Elle huma l'air qui se parait de fragrances envoutantes. Les matins d'hiver n'étaient évidemment pas très chauds, couvraient dorénavant les alentours du village et la neige s'accumulant sur la chaussée et sur les toits faisait crisser les bottes de Sabraë sur le sol. Cela faisait combien de temps qu'elle n'avait pas éprouvé ce bonheur simple de partager un levé de soleil en compagnie d'une personne qu'elle chérissait ? Depuis que Yoru était là, elle n'avait pas à se plaindre, mais ce genre de plénitudes ne s'imposaient que rarement à elle et cette fois-ci fut le cas.

Les villageois semblaient avoir abandonné leur traque au chapardeur. Il ne l'avait même pas vu, ni son visage ni son loup, rien, tout c'était passé dans la finesse de l'action.
En réalité, Sabraë avait essayé de voler quelques gâteaux au miel, au crépuscule, mais alors qu'elle avait accompli son larcin, un jeune idiot hurla à plein poumons qu'on avait volé les pâtisseries de son étal. Il était vrai que Sabraë n'était pas avare lorsqu'il s'agissait de nourriture et ça lui en a valu une longue course avec certains marchands dans tout le village. Bah, elle avait fait le tour des lieux en tout cas !

Elle se risqua alors à entrer dans une auberge à apparence tout à fait banale, qui, ô luxe, avait deux étages ! Yoru se posta à l'arrière de l'établissement, près de la sortie de la bourgade et des écuries. A son approche, les chevaux hennirent et Yoru se retint de montrer les crocs.

Sabraë le laissa là et entra.

Il n'y avait pas grand monde, mise à part un ivrogne avachi dans un coin de la salle. Une jeune fille qui s'afférait à passer le balais dans des recoins presque inaccessibles lui lança un regard méfiant tout en demandant :

"Que veux-tu de si bonne heure ? Les chambres son pleines."

La maudissant sous cape, Sabraë fit tous les efforts du monde pour ne pas lui trancher la gorge. Elle se contenta de demander :

"Où se trouve la ville d'Oz ?"

"Je n'en sais rien du tout. Je ne suis qu'une p'tite paysanne moi."

Réfléchissant un peu plus sur la proposition de Yoru quant à se trouver un but, elle demanda :

"Connais-tu ou non la ville industrielle la plus proche d'ici ?"

La jeune fille posa son balais et mis les mains sur les hanches, décidément très en colère.
Sabraë se rappela soudain que tous ici ne se souvenaient de rien avant l'impact. Elle était tombée dans un trou perdu . Il faudrait qu'elle se débrouille seule, comme d'habitude.
Laissant la "paysanne" morigénant seule dans son coin, Sabraë sortit rejoindre Yoru à l'arrière de l'auberge. Apercevant les écuries, elle s'en approcha et remarqua six boxes, tous pleins de chevaux à l'allure assez noble. Elle aperçut une jument noire et décida de son prochain coup : elle allait prendre cette jument et on verra bien s'ils se rappelleront d'elle.

Je n'aime pas suivre les chevaux. Ce sont des trouillards et je doute que celle là s'accommode si facilement à moi
Remarqua Yoru.

On fera avec, j'espère que tu arriveras à soutenir l'allure mon petit vieux.

Le coup porta. Yoru attendit les muscles tendus que Sabraë selle la monture et la tienne fermement par la bride devant lui. Etrangement, elle se fit vite à la présence du loup et Sabraë monta sur la jument couleur noir de jais et s'apprêta à s'en aller, direction Oz.
Elle ne connaissait toujours pas le chemin, elle n'en avait cure. Sabraë avait traversé bien des contrées et bien des lieux sans jamais en avoir demandé le nom. Et de toutes façons, à quoi lui auraient-ils servis ? A trouver la ville d'Oz, sûrement, car elle en avait ouï le nom dans un bourg très loin et ces gens là disaient que c'était une grande ville, où tout le monde se rendait pour telle ou telle affaire ; mais bon, elle devra la trouver seule et un autre voyage était le bienvenu... Seule ? Non ! Yoru était là lui !
Après s'être longuement interrogée sur ce qu'elle allait faire dorénavant, Yoru lui montra une nouvelle fois, on grondant, qu'il était prêt et qu'il vaudrait mieux s'en aller tout de suite car quelqu'un s'approchait. Etait-ce le propriétaire de la bête ? Si oui tant pis pour lui étant donné que cette jument était vraiment une belle bête...


Dernière édition par Sabraë le Ven 6 Mar - 15:14, édité 6 fois
Revenir en haut Aller en bas
Thibault
Non-Validé(e)
Thibault


Nombre de messages : 3
Date d'inscription : 30/01/2009

Perception, réflexions, réactions ? Empty
MessageSujet: Re: Perception, réflexions, réactions ?   Perception, réflexions, réactions ? EmptySam 7 Fév - 19:56

Après s’être paumé un mois dans un forêt grouillante de choses, gluantes, poilues, volantes, étranges et vraiment trèèès irréels pour Thibault, d’ailleurs ce dernier éprouvait toujours des frissons lorsqu’il repensait a tout ce qu’il a dut combattre pour en arriver là ! C’est à dire…Nulle part dans l’endroit le plus paumé qu’il puisse exister. Il avait enfin trouvé une ferme mais lorsqu’il a vu que les fermiers n'avaient q'un œil unique au milieu du front, sa peur l’emporta et il les embrocha avant que les pauvres cyclopes-fermiers-amnésique ne comprennent ce qui se passaient. Evidement c’est après les avoirs percer que le jeune Terrien se rendit compte qu’il aurait put, dans une seconde de chance totalement irréelle et impossible, savoir où se trouvait le chemin le plus proche pour Paris ! Hélas…Bah…Euh…C’est un peu, beaucoup, très difficile de ranimer les morts. Thibault savait que l’on pouvait en sauver de temps en temps avec un baiser, mais l’idée d’embrasser la bouche baveuse de la fille cyclope lui donnait la nausée, celle d’embrasser l’homme était totalement exclus.

Soudain un hennissement se fit entendre, puis deux. Un jeune garçon, environ huit ans monté sur un étalon Souris, dirigeait un troupeau de chevaux dans sa direction. I l remarqua que ce garçonnet avait lui aussi qu’un seul œil. Le garçon parka ses chevaux et vient voir Thibaut qui se dit qu'un cheval serait util.



« Je peux faire quoi pour toi ?
Thibault se raidit à la familiarité avec laquelle le paysan lui parla.
Ne t’a-t-on jamais enseigné que tu te dois de me laisser le commencement de l’échange ? Tu me dois le respect, jeune infirme !
Infirme c’est quoi ca un infirme ? Pourquoi tu me parlerais en premier chuis chez moi ici ! Et puis j’te cause comme je veux moi d’abord ! Le gamin lui tira la langue. Thibault réagit au quart de tour, il saisit la langue bleue du môme et la tira vers lui.
Voilà ce que tu vas faire, je vais te prendre deux de tes meilleurs chevaux, je ne paierai rien, et pourra me suivre si t’es gentil D’accord ?
Il lâcha la langue de l’enfant qui lui mordit le doigt.
Et puis quoi encore y a pas écrit abruti Sur mon front ! Si tu veux un cheval tu paies comme tous le monde !
Soit je vais payer montre moi t’es deux meilleurs bêtes. »

Le gamin l’amena vers une jument noire de Jais splendide et le cheval sourie qu’il avait monté tout a l’heur. Le cheval portait encore sa selle. Le garçon tendis la main et se frotta les doigts. Thibault qui ne comprenais sait pas ce geste crut que l’enfant se payait sa méteil le prit par le col et l’accrocha sur une branche d’un arbre par les pieds avec la ceinture du pantalon du gamin. Pris les deux chevaux, les sella et partir loin des insultes, cris et pleurs du gamin qui apercevait ses parents morts.

Il arriva dans une ville, entra dans une auberge et dormit tout le reste de l’après-midi et de la nuit. Lorsqu’il se réveilla c’était la paysanne de serveuse qu’il l’informait que l’on venait de lui voler une ses chevaux. Thibault chevaucha le Gris souris et fonça rattraper le voler sui lui avez piqué Son cheval. Au bout d’une course folle il retrouva la jument qui galopait avec un loup a ses cotés… Son esprit ne fit qu’un tour, il se rapprocha et planta son épée dans le flanc droit du loup. Il se plaça devant la jument et défia la femme qui la chevauchait d’un regard cruel et aussi froid que son épée.


« Rend moi mon cheval ou tu gouteras de mon glaive ! »
Revenir en haut Aller en bas
Sabraë
Louve Solitaire
Sabraë


Nombre de messages : 24
Age : 30
Date d'inscription : 30/05/2007

Perception, réflexions, réactions ? Empty
MessageSujet: Re: Perception, réflexions, réactions ?   Perception, réflexions, réactions ? EmptyDim 8 Mar - 18:20

[ Désolée de ma longue absence, je pensais en plus que plus personne ne répondrait à ce sujet, heureuse quand même de voir que ce n'est pas le cas ! ]

Le soleil était à son apogée et Sabraë, ainsi que son loup, parcouraient toujours les plaines en direction d'Oz. S'étaient-ils perdus ? La jeune femme n'en avait aucune idée, mais elle avait aperçu sur le chemin des hommes, le plus souvent en troupe, remorquant des charrettes pleines de caisses au contenu plutôt suspect. Elle en conclut donc qu'une ville, à défaut d'Oz, ne se trouvait pas bien loin de là et qu'il suffirait de suivre le chemin.
Son épée battant sa cuisse et son arc sur le dos, elle galopait de même que son esprit vagabondait. Elle se demandait de quoi seraient fait les jours prochains, que feraient-ils une fois arrivés à destination ? Elle pensa à se trouver un quelconque travail, puis rejeta aussi vite l'idée, la répugnant plus qu'autre chose. Ils étaient des loups solitaires après tout, ils avaient leur liberté ! Les chaines d'un travail ne seraient que trop encombrantes et ennuyeuses, non, mieux valait qu'ils parcourent encore un peu le monde et découvrent ces particularités.
C’est à ce genre de pensées qu’un étrange individu les interpella.
Sa jument s’arrêta net.
Les sourcils froncés, Sabraë se retourna alors lentement pour apercevoir avec effroi qu’un jeune homme galopait à une vitesse folle dans leur direction. Elle ne comprit que trop tard que ce jeune-homme n’était pas vierge de mauvaises intentions quand ce dernier ficha son épée dans le flanc de Yoru. Tout ce déroula alors très vite : horrifiée, la jeune louve solitaire descendit à la vitesse de l’éclair, si ce n’est plus rapidement encore, de la jument et se précipita vers son loup, allongé sur le sol, la langue qui pendait sur le côté, l’air surpris.
Le sang de Sabraë battait ses tempes, ses mains tremblaient et son cœur menaçait de s’extirper de son corps.
Qu’est-ce que cela changerait ?
Elle ressentait la douleur de son loup comme si elle était sienne et la peur de le perdre gagnait peu à peu son être.
Non, elle rêvait, pas lui, pas le seul être sur cette terre qu’elle aimait, non, ce n’était définitivement pas vrai. Elle devait rêver, oui c’était ça, un rêve horriblement réaliste…
Elle sentait les larmes lui monter aux yeux et la gorge nouée, elle les empêcha pourtant de franchir la barrière de ses paupières.

Yoru ! Yoru dis-moi que tu vas bien !
Non je ne vais pas bien !
s’écria-t-il, je suis blessé au cas où tu ne l’aurais pas remarqué.

Sabraë ne put empêcher un sourire de fleurir sur son visage. Au moins, son loup avait l’esprit assez lucide pour lancer des piques ! La jeune femme risqua tout de même un regard vers sa blessure, ne faisant plus attention à ce qu’il se passait autour d’elle. Elle soupira de soulagement en constatant que la plaie n’était pas profonde, mais le sang qui s’en échappait n’avait rien de bien rassurant. Elle fouilla donc dans le sac en tissu qu’elle portait en bandoulière et en tira un tissu dont elle ne se rappelait plus l’utilité, et le déchira dans sa longueur. Elle eut ainsi deux bons morceaux de tissus et en appliqua un sur la plaie, dans un effort grossier pour stopper l’hémorragie, bien que peu importante. Elle manipula le second pan de tissu et enserra le corps du loup à l’intérieur, serra fort et fit un nœud.

Enlèves-moi ça ! protesta Yoru, je suis ridicule !
La ferme Yoru, tu veux te vider de ton sang ? Encore, si je le buvais, ok, mais non ! Alors ce ne serait en définitive que du gaspillage…
Sabraë !

Le ton outré du loup fit de plus en plus sourire Sabraë. Bien sûr qu’il était ridicule, mais si ça pouvait lui sauver la vie, ou même le soulager quelque peu, autant qu’il endure cela d’après elle.
Le jeune loup tenta alors de se relever et tira une grimace de douleur. Cependant, il tint bon et fixa l’étranger d’un air que Sabraë ne lui connaissait que trop bien, un air qu’elle n’avait vu qu’une fois…

Yoru, non, fit Sabraë d'une voix blanche.

Au prix d’un grand effort de retenue, Yoru ne put qu’émettre un grondement sourd de sa gorge et fixer de plus belle le jeune-homme. La jeune femme s’approcha lentement de ce dernier et s’arrêta à quelque pas de lui.
Qui était-il ?
Elle le scruta longuement. Elle rejeta l’idée d’un combat : Yoru risquait d’y prendre part et de s’exposer encore plus aux limbes. De plus, elle-même ne se sentait guère d’attaque après cette longue et fastidieuse chevauché… Non, pour une fois, elle allait user de la parole. Cette simple idée l’étonna, mais elle s’y plia bien vite.
Elle jeta finalement un regard vers la jument et lui donna un violent coup sur le flan. La bête cabra et parti au galop vers les terres que la jeune femme et son loup voulaient plus tôt atteindre.

« Va !, cria Sabraë à l’encontre de la jument. Tu n’as rien à faire ici, tu appartiens à la mauvaise personne. »

Elle se tut finalement, la jument était déjà loin, ils ne risquaient plus de la voir de sitôt.
« Votre jument…, reprit Sabraë cette fois pour le jeune-homme, votre jument, si c’est elle que vous voulez, vient de s’en aller. »

Elle ne savait pas comment allait se dérouler la suite, elle ne pouvait qu’échafauder des suppositions sans une once de certitude ! Cette homme paraissait querelleur et revanchard, le genre de personne qui s’énerve pour un rien. Si c’était le cas, la situation pouvait bien dégénérer rapidement et la jeune-femme user de ses lames. Elle espérait sincèrement qu’il n’en serait rien, trop préoccupée qu’elle était par la santé de son loup. Elle porta néanmoins sa main sur son fourreau, assez vite pourtant pour n’en laisser rien paraître.
Elle n’allait quand même pas se battre de nouveau !
Elle pensait avoir perdu cet esprit de vengeance, elle pensait pouvoir résister à la tentation d’une bonne bagarre, mais rien ni personne ne lui facilitait les choses !
Elle attendit donc patiemment la réaction de l’étranger, brûlant d’envie de dire tout ce qu’elle avait sur le cœur et sur la langue, au lieu de montrer ce qu’il y avait dans son fourreau…
Revenir en haut Aller en bas
Thibault
Non-Validé(e)
Thibault


Nombre de messages : 3
Date d'inscription : 30/01/2009

Perception, réflexions, réactions ? Empty
MessageSujet: Re: Perception, réflexions, réactions ?   Perception, réflexions, réactions ? EmptyJeu 9 Avr - 20:01

[Désolé ! cette fois c’est moi qui ait mis trois plomb pour écrire ! pardonne mwa !please !]


Généralement lorsque vous secourez une personne poursuivit par un loup, que vous poignarder le flan du loup, la personne poursuivit se doit de venir vous remercier et de vous promettre qu’elle vous rendra la pareille sauf si il s’agit d’une femme, dans ce cas c’est d’une manière… différente… que la sauvée doit se faire… remerciée...bref. C’est dans cet état d’esprits que Thibault attendait les « remerciements » de la jeune femme. Lorsqu’elle descendit de la jument qui en faite n’appartenait ni a elle ni a lui, il se raidit et pris une pose digne de Superman, sourire éclatant, la brise faisait flotter ses cheveux telle une cascade, la jeune femme femme courut vers lui, il sourit de plus belle, elle était apeurée, il jubilait, elle tendit les bras, il laissa tomber son épée, elle enlaça le loup, il tomba sous le choc, litteralement..

Se relevant rapidement et ramassant son épée, Thibault était absolument et totalement abasourdit. Depuis quand c’est le méchant qui a droit aux câlins des femmes et pas le gentil héro de 14 ans tout beau tout gentil ? Il vit un sourire content sur le coin de la lèvre de la jeune fille Thibault se sentit déjà un peu mieux, peu être voulait elle juste vérifier que le méchant(le loup) était bien hors d’état de nuire. Mais quand elle déchira un pan de son vêtement, Thibault compris qu’elle ne le remercierait jamais.


¤Encore une de ses Naturelles qui pense que les animaux sauvages ne sont pas dangereux !¤ Pensa Thibault.

Tandis qu’elle pensait la blessure de l’animal, Thibault se cognait la tête contre son épée.
Se redressant de toute sa stature, l’adolescent toisa la jeune fille.


‘Mais a quoi sa sert de vous sauvez si vous pansez la blessure que je lui aie infligé ! Vous voulez PAS non plus que je vous passe de quoi faire une attelle ?’

La jeune fille Fouetta la jument d’un grand coup, et ce dernier s’élança de peur au loin. La brise rapporta l’odeur de sueur de la jument et le mélangea au sang frais du loup, l’odeur était infect, Thibault plissât le nez, et secoua la tête comme pour chassez l’odeur nauséabonde. Il n’y arrivait pas, tant pis, il allait devoirs s’en accommoder.

‘Vous devriez savoir que les Naturelle sont mal vue, que dirait votre mari, connaît il la teneur de vos loisir ? Sans parler de cette façon de monter a cheval. Thibault l’examina de haut en bas. Vous devriez savoir que monter d’’une telle façon peut vous rendre stérile, ce serait dommage de ne point avoir de descendance, une si ravisent jeune femme devrait faire attention. Mais je pense que vous n’en avait que faire. Je pourrais appeler la garde puisqu’il me semble que vous n’êtes qu’une voleuse, et a voir ainsi vêtu une fille de plaisir. Mais je ne dirais rien au guet. A la condition de m’amène jusqu'à Versailles, le Roi m’attend, il a besoin de moi.’

Thibault avait rangé son épée, et tournait autour de la jeune femme en lui parlant. Toujours droit et fière. Après tout c’est déjà bien qu’il n’a avertit ni le Guet ni la garde ! Il aurait put, c’est son devoir de dénoncer les voleurs et les prostituées.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Perception, réflexions, réactions ? Empty
MessageSujet: Re: Perception, réflexions, réactions ?   Perception, réflexions, réactions ? Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Perception, réflexions, réactions ?
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» (E.: Mer d'argent) Réflexions...
» (E.:Mer d'Argent)Réflexions...(PV)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Lumeïnyx :: Les Territoires de l'Est :: Plaine des Ormes Blancs-
Sauter vers: