(E.: Mer d'argent) Lasse...

Non-Validé(e) Nombre de messages : 219 Date d'inscription : 25/02/2006

Un instant, Lyra crut que c'était sa mère qui la consolait ainsi. Elle se calma sous les consolations de Lénore et cessa peu à peu de trembler.
Elle s'en voulait, elle s'en voulait à mort.
Pourquoi n'allait-elle pas le voir ?
Rien n'était trop tard, après tout. Si Lénore le lui ordonnait, elle irait.

Lénore lui dit alors d'aller le voir, de sa voix douce et posée d'elfe.

Lyra se leva et se dirigea vers le lac. De son côté, Aquarn avait déposé Anaé sur la rive.

Le dauphin avançait en ondulant son corps, entouré d'une bulle d'invisibilité, connaissant le besoin de discrétion de la demie-nymphe.
Elle entra à son tour dans la bulle, le regarda dans ses grands yeux dorés.
Ce regard qu'elle avait redouté depuis si longtemps. Dans les yeux du bel animal se reflétait la douleur, la tristesse.
Puis il se transforma lentement. Comme une vague se brisait sur lui, son corps devint humain. Sa peau translucide et bleutée se fondait avec son élément. Il était vêtu d'une grande robe en lumière de lune, cette matière argentée plus légère et chaude que la soie. Ses cheveux noirs d'encre tombaient en mèches dans ses yeux. De tout son corps se dégageait la séduction discrète et le besoin d'amour.

Les pleurs de Lyra reprirent.

* M'aimes-tu ? *

Aquarn avait posé la question, directement, sans faux détours. Lyra le comprenait : il avait attendu si longtemps déjà...

Il pouvait presque lire ses pensées, tant le lien était fort à ce moment précis, il avait bien l'intuition que c'était vrai. Mais il voulait les entendre de sa bouche.

Ces mots qui lieraient leur destin à jamais. Ces mots que tant de personnes avaient prononcés avant eux. Et qui pourtant resteraient toujours uniques... Les seuls mots qui comptaient.

Les mots qui se firent larmes sur les joues de Lyra.

" Je t'aime "

Deux larmes.
Deux larmes que le dieu cueillit au creux de sa main. Pour la première fois depuis si longtemps, un sourire se dessina sur sa bouche.
Sur celle de Lyra aussi.

Et les deux êtres de l'eau se mirent à rire, d'un rire plein d'allégresse. Il étaient libérés ! Libres ! Plus besoin de mots.
Ils s'enlacèrent et s'embrassèrent...
avec pour seul témoin la lune qui les couvait de son regard bienveillant.

Dans l'eau transparente qui leur arrivait à la taille, un sentiment de puissance les envahit, ils ne seraient plus jamais seuls. Le bonheur d'être compris, de ne plus devoir parler... Lyra sentit soudain qu'à présent elle n'avait plus rien à envier à la mer. L'amour la rendait aussi puissante que cette grande étendue paisible et que la lune.

L'astre argenté se coucha doucement dans les flots, fondit dans le lac. Un instant, elle darda ses rayons immaculés sur le couple.

Ils s'aimaient et c'était bien ainsi.

[ HS : arrggg j'ai mis du temps à imaginer cette histoire, mais : c'est-y pas beau ? Autre chose : pour Kadel , à quoi ça sert de rester là à nous regarder ? Tu veux ma photo ou quoi ?
Pour moi c'est un post inutile genre j'ai-rien-de-mieux-à-faire >< ]

Anaé avait vu Dame Lyra s'approcher d'Aquarn puis ils avaient tout les deux disparu, mais elle ne s'inquietait pas.
Elle s'approcha du bord du lac et ressortit de l'eau, la tunique de sa maison était trempée et se collait à elle, ses cheveux ruisselant s'etaient eparpilés dans le dos de la nymphe.
Elle les enviait un peu, ils s'aimaient et même s'ils en avaient souffert ce ne serait plus le cas maintenant. Elle, la seule personne qui avait semblait montrer de l'affection pour elle c'etait Kadel et c'etait simplement parce qu'il était envouté.
Elle regarda autour d'elle et vit que justement il était là, avec Lim, plus loin sur le bord du lac se tenait Lenore. Ne sachant lesquels rejoindre elle choisi de rester la ou elle était et Anaé regarda longuement le lac, dans lequel elle avait vu de si belles choses.
la jeune fille aurait aimé partager ces si beau paysage avec les autres, mais elle même ne savait pas comment elle avait pu rester sous l'eau si longtemps sans ressentir aucun besoin de respiré...peut etre était-ce Aquarn qui lui avait permis cela, il semblait beaucoup plus puissant qu'il ne le laissai paraître.

Le loup cligna des yeux quand Lyra disparue.
*Bas...elle est passé où?*
Il bailla [oua c'est une habitude ma parole!] et s'étira. Il regarda Lim puis Anaé et Lénore.
Il se mit à marcher en direction du chateau.
*Beuh... ya plus rien à voir, autant partir...*
[hs: pour lyra: je te signale qu'il n'y pas que moi qui te regarde, pas vrai Lim? Et puis j'ai le droit de me trouver dans le parc quand je veux quand même, et pour la photo je n'en veux pas mais merci de m'avoir proposer. Et bien, à la revoyure!!]

Non-Validé(e) Nombre de messages : 219 Date d'inscription : 25/02/2006

[ Hs : C'est ça, à la revoyure ! J'te signale que Lim, Lénore et Anaé elles ont au moins participé à l'histoire ><. Excuse si je m'énerve et j'en ai marre des gens qui postent pour ne rien dire du genre " il regarda ce qui se passait "... pas très constructif ><.
Enfin bref, je me tais parce que non seulement je vais devenir grossière mais en plus ya comme un martoh qui plane dans l'air... ]

[hj : et bien continue à le faire planer, Marli a pas l'air de beaucoup aimer recoudre les cervelles, elle est trop occupée avec Shield !]

Lim écarquilla les yeux. Mais c'était presque imlpossible ! Enfin ! Incroyable était plutot le mot.
Lim courut sur la plage.
Dans un sens elle était assez contente pour Lyra.
Au moins, elle arrêtait de se prendre pour une idiot, c'était déjà pas mal !

Lénore se tenait seule sur le rivage.
Enfin pas complètement seule. L'esprit de la demi-nymphe qui avait retrouvée le bonheur planait encore ici.

Un souvenir... Envolé. La jeune femme désespérée était partie vers d'autres horizons. Une autre, puissante de son amour, s'était matérialisée à la place. La chenille qui devient papillon...
Une transformation qui lui réchauffait le coeur. Lyra avait eu l'air si triste, auparavant. Bien que Lénore ne puisse l'apercevoir dans sa bulle d'invisibilité, elle pouvait néanmoins deviner son sourire et le sentiment de félicité qui devait l'envahir.

Elle frissonna. L'air froid de la nuit agitait ses cheveux, transperçait sa tunique humide de la baignade. Elle mit la main sur son coeur. Lui, était chaud. Il battait, inlassablement. Il transmettait la vie dans son coprs. Il battait la vie, la rythmait. Qu'il s'arrête, et elle en ferait de même. Il partageait ses émotions et ses sentiments, les partageait avec le reste de son corps.

Elle resta ainsi, immobile sur le ressac, la main sur son coeur, ne sachant que faire.